LA ZAC DES BATIGNOLLES .

Localisation dans Paris

En liaison directe avec le parc Martin Luther King et la Porte de Clichy, le Palais de Justice s’intègre dans le nouveau quartier de Clichy-Batignolles, au centre du futur Grand Paris dont il représente le premier projet emblématique.

Environ 6 500 habitants aux profils variés résideront dans le nouveau quartier de Clichy-Batignolles, et 12 700 personnes y travailleront. Ce quartier conjugue logements, bureaux, commerces, équipements culturels et de loisirs tels que le futur cinéma ou le théâtre de l’Odéon, et équipements publics dont un collège et des écoles. Le tout sur 54 hectares situés entre la rue Cardinet et la Porte de Clichy.

Les transports

En conséquence, la desserte existante sera largement renforcée par des moyens supplémentaires – les prolongements de la ligne 14 et du tramway T3 s’ajoutent à la ligne 13 et au RER C déjà existant – pour assurer une desserte optimale du site. Le futur Palais de justice sera ainsi directement relié à tous les points forts de Paris ainsi qu’à plusieurs pôles de correspondance du réseau des transports en commun parisien et francilien (Saint-Lazare, Les Halles…).
Cette offre importante en transports en commun sera également complétée par des stations Vélib’ et Autolib’, un parking de deux-roues pour les utilisateurs et un parking ouvert au public de 250 places environ.

UN BÂTIMENT RÉVOLUTIONNAIRE .

Le bâtiment

Le bâtiment de 160 mètres de hauteur dessiné par l’architecte Renzo Piano, est constitué de trois éléments fonctionnels distincts bénéficiant largement de la lumière naturelle :
– Le « socle » accueille les salles d’audiences où la justice est rendue. Il est accessible au public par une salle des pas perdus conçue comme un vaste déambulatoire ;
– Bâtiment jouxtant le « socle » et en lien direct avec ce dernier, le « bastion » regroupe les espaces de détentions des personnes appelées à comparaître. Positionné sur une nouvelle voie, baptisée rue du Bastion, il longe les anciennes fortifications de Thiers ;
– Surmontant le socle, trois blocs regroupant les services juridictionnels et administratifs du palais se superposent. D’une dizaine d’étages chacun, ils donnent sur trois grandes terrasses arborées et sont composés principalement de bureaux et de salles de réunions.

Composé d’espaces ouverts au public (salle des pas perdus, accueil et salles d’audience, accessibles depuis le parvis) et d’espaces réservés (espaces tertiaires de travail, espaces de services, espaces sécurisés), le futur palais de justice de Paris alliera modernité et performance dans le respect des enveloppes budgétaires. Son programme performant contribuera fortement à l’évolution du quartier Clichy-Batignolles et il proposera des espaces au service du justiciable, pour une prise en charge digne des victimes comme des prévenus, qu’ils comparaissent libres ou incarcérés.

Les objectifs de développement durable

Le recours à la ventilation naturelle, les terrasses arborées, l’intégration de panneaux photovoltaïques sont autant d’éléments qui visent à conférer au futur Palais de Justice de Paris un statut de référence en matière de consommation énergétique pour un immeuble de cette hauteur. Il répond aux exigences fixées pour la création de l’éco-quartier Clichy-Batignolles, respectueux de la qualité de vie et de l’environnement, mais également tend vers celles fixées par le plan Climat de la Ville de Paris. Les enjeux de développement durable ont d’ailleurs été intégrés dès l’origine du projet.

Obtenir la certification HQE (Haute Qualité Environnementale), au travers d’audits en phases de conception, de réalisation et d’exploitation, est un objectif majeur de ce projet. Le bâtiment limitera ainsi sa consommation énergétique à la moitié des plus récentes tours de bureaux construites à La Défense.

Le futur bâtiment conjugue geste architectural, hautes performances énergétiques et confort des utilisateurs.

LE PALAIS VU PAR SON ARCHITECTE .

Renzo Piano

Issu d’une famille de constructeurs, Renzo Piano est né à Gênes en 1937. Il y noue des liens culturels et expressifs très forts avec la vieille ville, le port et le métier de son père. Pendant ses études universitaires, à l’école polytechnique de Milan, il travaille chez Franco Albini. Après avoir obtenu son diplôme d’architecte en 1964, il se met à expérimenter des structures légères, mobiles et temporaires. De 1965 à 1970, il fait de nombreux voyages de recherche et de découverte en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis.
En 1971, il fonde à Londres l’étude « Piano & Rogers » en collaboration avec Richard Rogers, avec lequel il remporte le concours pour le Centre Pompidou de Paris, ville dans laquelle il s’installe. Du début des années 70 aux années 90, il collabore avec l’ingénieur Peter Rice avec lequel il crée l’ « Atelier Piano & Rice » qui fut actif de 1977 à 1981. En 1981, il fonde « Renzo Piano Building Workshop », un bureau qui compte environ 150 personnes et qui a des sièges à Paris, Gênes et New York.